Des Néandertaliens aux Celtes, en passant par les Romains : le Musée gallo-romain a encore passionné le grand public en 2024

le 30 décembre 2024

L’année 2024 a souri au Musée gallo-romain. Le musée archéologique a accueilli plus de 105 000 visiteurs. Le programme 2025 a, lui aussi, de quoi faire saliver. Le musée mettra essentiellement l’accent sur son exposition permanente l’an prochain, en proposant un large éventail d’activités et d’événements. Il présentera également les résultats d’une étude qui se penche depuis plusieurs années sur la collection. Le Musée gallo-romain devrait fermer ses portes, courant 2026, pour entamer des travaux de rénovation majeurs.

Le Musée gallo-romain a attiré un public particulièrement nombreux en 2024.
Les 20 000 visiteurs supplémentaires par rapport à 2023 s’expliquent par l’attrait de l’exposition temporaire « L’Antiquité en couleurs ». Une véritable révélation pour de nombreux visiteurs : ils ont découvert, à leur grande surprise, que les statues (en marbre) de l’Antiquité étaient colorées.

Les activités destinées aux familles avec enfants ont également attiré les foules, en particulier la visite gourmande organisée pendant les vacances d’été. Vu son succès, le musée a décidé de la reprogrammer pendant les vacances de Noël. Le public a jusqu’au dimanche 5 janvier pour la découvrir.

Le Musée gallo-romain est resté une valeur sûre pour les écoles en 2024. Plus de 28 000 élèves et étudiants ont participé à l’une des visites guidées ou à l’un des ateliers que le musée propose en nombre.
Les statistiques de visite détaillées de 2024 seront dévoilées dans quelques semaines.

An Christiaens, échevine de la Culture : « Avec ces chiffres impressionnants, le Musée gallo-romain prouve une fois de plus que l’archéologie et le passé lointain captivent un public aussi large que diversifié. En 2024, les visiteurs sont venus de Tongres et du Limbourg, mais aussi de toute la Flandre, de la Région de Bruxelles-Capitale ainsi que des provinces de Liège et du Limbourg néerlandais. 2025 s’annonce tout aussi riche. Le musée a prévu un large choix d’activités et d’événements attrayants pour petits et grands. »

En 2025, le Musée gallo-romain renforcera et étoffera le programme d’activités en lien avec sa collection.

Les familles avec enfants resteront un public cible clé. Une nouvelle édition de « Supergids » leur sera proposée pendant le congé de détente (carnaval). Le musée continuera de cibler les adolescents avec, entre autres, l’exposition éphémère « Flitsend verleden » (à partir du 15/03). La série de conférences Spraakwater (également disponible en ligne) et le cours de latin seront, eux aussi, au programme.

Le Musée gallo-romain a également prévu quelques nouveautés. À partir du 24 mai, il exposera, en collaboration avec le festival culturel MoMeNT, une installation de l’artiste contemporain Mark Swysen (°1965, Belgique) : « Boom des levens », une invitation à mener une réflexion sur l’histoire de l’humanité.

Le musée prépare, en outre, une série de concerts exceptionnels les 10, 11 et 16 mai. Ces soirs-là, la célèbre fanfare « De Werkmanszonen » interprétera une nouvelle œuvre de Ludovic Neurohr (° 1983, Suisse), intitulée « Atuatuca ». Le compositeur s’est inspiré des événements qui entourent la conquête de nos régions par les Romains, tels que les raconte Jules César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules. Les billets seront bientôt disponibles en ligne.

Le musée organisera un « Week-end romain » le dernier week-end d’août : une immersion à la portée de tous dans la vie quotidienne à l’époque romaine. Au programme : des démonstrations d’artisanat, des ateliers, des reconstitutions historiques et de la musique.

2025 promet aussi d’être une année importante sur le plan scientifique. Le musée présentera, avant les vacances d’été, les résultats d’une étude pluridisciplinaire de sa collection de tablettes d’écriture romaines en bois.

Le musée devrait vraisemblablement fermer ses portes, courant 2026, pour entamer des travaux de rénovation majeurs.

Le projet comprend l’amélioration du climat intérieur ainsi que la rénovation des sols, des installations électriques et de l’éclairage des salles d’exposition. Le musée examine également avec un bureau d’étude les manières d’optimiser l’aménagement de son dépôt interne. L’équipe du musée s’emploie, dans le même temps, à préparer une nouvelle exposition permanente.

Des informations plus détaillées sur les travaux de rénovation et de transformation seront communiquées durant le second semestre 2025.

Patrick Dewael, bourgmestre : « La ville de Tongres a massivement investi dans le Musée gallo-romain, ces dernières années. La qualité des expositions temporaires a attiré des dizaines de milliers de visiteurs dans notre ville. Je suis convaincu que la nouvelle commune fusionnée de Tongres-Looz dynamisera encore le musée. Nous avons déjà élaboré plusieurs projets concrets en ce sens, ces derniers mois. »